samedi 11 décembre 2010

« Les refs avaient serré le sifflet assez de bonne heure » - Benoit Pouliot

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Publié par Danielle Arsenault pour CKAC Sports le vendredi 10 décembre 2010



(CKAC Sports) - Dominant au chapitre des tirs au but en troisième période, le Canadien a bien failli niveler la marque en fin de match. Pas surprenant alors que les joueurs du Tricolore étaient bien déçus du résultat final. Ils étaient nombreux à pointer du doigt le travail des officiels qui ont semblé cacher leur sifflet en troisième période alors que les Red Wings étaient débordés.

Durant la première moitié du match, le Canadien s'est vu décerner cinq pénalités consécutives. Même si les Red Wings ont seulement marqué qu'une seule fois en avantage numérique, les joueurs du Tricolore n'ont jamais été en mesure de se donner un air d'allé, se voyant forcés de jouer à court d'un homme pendant près de six minutes. Les Wings ont également bénéficié d'un avantage numérique de deux joueurs pendant presque deux minutes. Il a fallu attendre jusqu'à la 13e minute, en deuxième période, pour que le CH puisse profiter à son tour d'une supériorité numérique.

« On a été surpris, les calls étaient faits, je pense que ç'aurait été l'fun d'avoir notre break de notre bord nous aussi, mais on ne peut pas contrôler ces choses-là », a mentionné Lapierre un peu amer.

« C'est sûr que la différence a été avec le nombre de pénalités, a admis l'entraîneur-chef Jacques Martin dans son point de presse après la rencontre. À cinq contre cinq, je pense qu'on a joué un bon match et on a travaillé pendant les 60 minutes. »

« En première période quand on n'est pas sorti de la boîte, quand on pognait des punitions une après l'autre, ça pas aidé, a expliqué Benoit Pouliot qui a marqué un très beau but sans aide en troisième période pour permettre à son équipe de revenir dans le match. C'est rare qu'on voie ça (cinq pénalités consécutives). D'habitude, après une couple de punitions, le ref va changer de bord un peu, mais on dirait qu'il était tout le temps sur notre dos. Il y avait des mauvais calls aussi là-dedans, je pense que tout le monde les a vus. Il aurait fallu rester en dehors de la boîte, ça pas aidé, surtout contre Détroit, c'est pas facile, ça faisait partie de notre plan de match de ne pas se mettre dans la boîte pour rien. On a fait totalement le contraire en période (première) », a dit l'attaquant franco-ontarien.

Un regain de vie en troisième périodeEn troisième période, le Canadien a été en mesure de tirer 19 fois sur le gardien Jimmy Howard alors qu'il en avait décoché le même nombre en deux périodes. Que s'est-il donc passé pour expliquer ce regain de vie du Tricolore?

« Les jeux de puissance, a tout simplement expliqué Michael Cammalleri. C'est difficile de décocher des tirs de ta zone alors que tu te défends à quatre contre cinq. C'est évidemment plus facile pour eux d'obtenir des tirs au but lorsqu'ils jouent avec l'avantage d'un homme. C'est ce qui résume le match ce soir », a déclaré Cammalleri qui a obtenu une mention d'aide sur le but de Moen en première période.

« En troisième période, on a eu l'opportunité de jouer à cinq contre cinq, a déclaré l'entraîneur en faisant subtilement allusion aux nombreuses pénalités qu'a reçues son équipe notamment en première période. Aussi, avec peut-être un jeu de puissance (en 3e), ç'aurait peut-être fait la différence dans le match. »

Bourdonnant constamment près du filet de Howard en fin de troisième période, le Canadien est venu bien près de niveler la marque ou à tout le moins, d'obtenir un jeu de puissance qui aurait pu faire la différence, mais les arbitres sont demeurés silencieux!

« C'est vrai qu'à la fin, les refs auraient pu en caller une couple pour eux autres aussi, mais on dirait qu'ils avaient serré le sifflet assez de bonne heure. Je ne dirais pas que ça nous a coûté le match, mais ça nous a pas aidés. »

Satisfait malgré la défaite
Malgré la défaite, Michael Cammalleri était heureux de pouvoir jauger les aptitudes de son équipe face à une équipe aussi puissante que les Wings. « C'était intéressant de jouer un match avec un rythme aussi élevé. J'apprécie ce style de jeu, c'est certain que ç'aurait été plus agréable de quitter Détroit avec une victoire. »

« On ne peut pas dire qu'on a eu une mauvaise performance ce soir, surtout de la façon qu'on a joué en troisième. On aurait pu aller chercher ce match-là. On a eu des chances, mais je pense qu'il y avait beaucoup de facteurs qui n'étaient pas de notre côté ce soir », a confié Maxim Lapierre qui a décoché cinq tirs au but dans le match, à égalité avec Brian Gionta pour les attaquants les plus menaçants en terme de tirs au but.

benhur88