jeudi 7 juillet 2011

Pouliot viendra-t-il hanter le CH ?

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(CKAC Sports) - Dès l'an prochain, Benoit Pouliot voudra tenter de prouver à l'organisation du Canadien de Montréal, et à tous ceux qui ont douté de lui, qu'il appartient encore au calibre de la Ligue nationale de hockey.
Son cochambreur Mathieu Darche est l'un de ceux qui croient encore qu'il pourra rebondir après une saison difficile. « Benoit est un joueur au potentiel extraordinaire. Il est un vrai bon gars. Il a peut-être eu des léthargies, mais il a peut-être aussi certainement besoin d'un changement dans sa carrière. »

Nouveau départ à Boston

Après avoir été largué par l'organisation montréalaise, Pouliot n'a heureusement pas eu à attendre bien longtemps avant de signer un nouveau contrat. Quelques heures après l'ouverture du marché des joueurs autonomes vendredi, les Bruins ont consenti un peu plus d'un million de dollars à l'attaquant franco-ontarien.

S'il sait qu'il joint les ennemis jurés du Canadien, Pouliot a expliqué qu'il a surtout accepté la première offre qui lui semblait intéressante. « Ils ont été les premiers à déposer une offre et j'ai saisi l'opportunité qui se présentait à moi. »

Maintenant, il assure qu'il fera tout pour aider les Bruins. Même qu'il a déjà amorcé sa remise en forme, tout en tentant d'acquérir de la masse musculaire.

La grande séduction

À force d'affronter régulièrement les Bruins depuis les deux dernières années, le quatrième choix au total de l'encan de 2004 a su attirer le regard de son nouveau patron Peter Chiarelli. Et maintenant, il tentera de séduire son entraîneur Claude Julien, afin d'obtenir plus de temps de jeu que l'an dernier sous l'égide de Jacques Martin.

Toutefois, le jeune homme de 24 ans ne veut pas se faire trop d'attentes quant au rôle qu'il aura avec les champions de la Coupe Stanley. « Les Bruins ont remporté la coupe Stanley cette année, donc ils savent comment gagner. Je n'ai aucune inquiétude quant à mon intégration. »

Le joueur originaire d'Alfred, sur la frontière entre l'Ontario et le Québec, s'est dit très excité du nouveau défi qui l'attend. « J'ai hâte de jouer à Boston, une autre belle ville de sports. Et une des raisons de ma décision ( de me joindre aux Bruins) a été la qualité de leur équipe, qui compte sur quatre trios pouvant contribuer offensivement. Je n'aurai donc pas à me plaindre. »

Meilleur rapport production-temps d'utilisation

Si les 30 points qu'il a récoltés en 79 rencontres la saison dernière représentent une contribution « passable » pour un joueur de son type, c'est que les statistiques ne font pas état de son utilisation limitée. Pouliot a eu seulement six occasions au courant de la saison dernière de passer plus de 15 minutes sur la patinoire. Il était le quatrième attaquant le moins utilisé par le pilote du CH, mais a tout de même terminé au huitième rang des pointeurs de l'équipe.

«L'an dernier, même lorsque j'ai connu de bons moments, je n'ai jamais eu l'occasion de jouer sur l'avantage numérique ou sur un trio offensif, comme la saison précédente. »

Faire taire les critiques... et encore plus

Serein quant à son départ de Montréal, Pouliot garde de bons souvenirs de son passage dans la métropole québécoise. Il n'a qu'un seul regret, celui de ne pas avoir eu la chance de se faire valoir davantage.

Il voudra certainement imiter les Michael Ryder et John LeClair, qui sont devenus les bêtes noires du Tricolore après leur départ de Montréal. « Je vais jouer six fois contre mon ancienne équipe, alors j'aurai l'occasion de montrer ce que je sais faire. C'est certain que je serai plus anxieux qu'à l'habitude, lors de mon retour au Centre Bell, mais ça va être plaisant. »

Avec BostonBruins.com