vendredi 29 juillet 2011

«J'avais déjà fait mon deuil des Penguins» -Maxime Talbot


(CKAC Sports) - Le nouveau porte-couleurs des Flyers de Philadelphie, Maxime Talbot, est présentement activé à vider sa maison de Pittsburgh afin d'aménager dans son nouveau domicile. Une transition qui ne se fait pas sans larmes.
Talbot est à vider sa maison de Pittsburgh et planifie se rendre à son nouveau domicile de Philadelphie autour du 20 août, une transition qui 0ne se fait pas sans larmes.

«Je ne te mentirai pas que je suis un gars assez émotif, a d'abord lancé le joueur de centre, vendredi matin à CKAC Sports. Après six ans à Pittsburgh et quatre ans à vivre à la même place, j'ai vu mes amis et les personnes qui m'ont aidé durant mon séjour avec les Penguins. Ce n'était pas facile, mais c'est un nouveau départ, je suis très excité du nouveau défi à Philadelphie.»

Le stress du premier juillet

«Ce fut tellement stressant. Une couple de jours avant le premier juillet, j'étais pas mal certain de quitter les Penguins. J'aurais signé à rabais à Pittsburgh et mon deuil de quitter les Penguins était fait avant la date des joueurs autonomes.»

Rappelons qu'au coup d'envoi de la période des joueurs autonomes, le patineur de 27 ans a accepté 9 millions sur une période de cinq ans avec l'ennemi juré de son ancien club.

«Le premier juillet, je me suis assis avec les personnes importantes pour moi : ma famille, Jean-Michel Daoust, Bruno Gervais, mon cousin, mes parents, mes frères. Il y avait trois ou quatre équipes à la fin et il fallait que je prenne la décision. J'ai choisi les Flyers parce que je voulais gagner au sein d'une bonne organisation. Plus que la sécurité, je voulais une bonne organisation et des gars comme Daniel Brière et Ian Laperrière m'ont donné des coups de fil pour me convaincre d'aller à Philly.»

Des années plutôt que des dollars

«Avec mon agent Pat Brisson, on a déterminé que ce n'était pas le salaire comme tel, mais bien le nombre d'années du contrat qui était important. On voulait une entente de quatre ans. Pour un joueur de mon style, la durée du contrat avait beaucoup d'importance, car la carrière d'un joueur est courte. Certaines équipes, dont Toronto, étaient prêtes à offrir du long terme.

J'ai hâte d'aller là-bas, de compétitionner , j'ai mis un chandail orange pour la première fois la semaine dernière. Je porterai un nouveau numéro, le 27. C'est excitant, c'est un nouveau défi.»

Tournoi hockey-balle

Depuis quatre ans, la Fondation Gervais-Talbot organise aussi un tournoi de golf durant l'été afin d'amasser des fonds pour les enfants.

De plus, le six août, Talbot est impliqué dans la 3e édition d'un tournoi de hockey-balle à Sainte-Julie. 40 équipes sont inscrites pour ce tournoi de hockey-balle à trois contre trois. Plusieurs joueurs de la Ligue nationale y évolueront dont Marc-André Fleury, Bruno Gervais, Kristopher Letang, Derrick Brassard, David Desharnais et Pierre-Alexandre Parenteau

«Je suis probablement le pire joueur de hockey-balle au monde, admet Maxime Talbot. Je n'ai pas les habiletés nécessaires qui feraient de moi un bon joueur. Je suis un gars très intense qui va aller au filet, mais quand c'est le temps de jouer avec la balle, je ne sens plus mes mains, c'est vraiment bizarre.J'ai aussi tenté ma chance devant le but comme gardien et je suis aussi mauvais.»