samedi 21 mai 2011

La bataille des coachs et revue de presse

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Vendredi, 20 Mai 2011
Par HOCKEY30.com
- Le nom de Michel Therrien circule au Minnesota, tout comme celui de Ken Hitchcock.
- Toutefois, Hitchcock semble avoir beaucoup de chances d'être nommé au New Jersey.
- En Floride, les noms des Kevin Dineen et John Torchetti continuent de circuler.
- Avis aux amateurs du jeu NHL sur Xbox et Playstation 3. La Classique Hivernale sera intégrée au NHL 2012!!
Les joueurs des Thrashers anxieux
La Presse Canadienne: Personne est plus anxieux de savoir ce qui se passera avec les Thrashers que les membres de l'équipe. Les joueurs ont reçu aucune indication sur l'endroit où ils joueront la saison prochaine, selon le gardien Chris Mason.
«Ils ne nous inclurons pas dans dans les procédures et ils n'ont pas à le faire non plus, a dit Mason Vendredi. Nous saurons ce qui se passe probablement en même temps que tout le monde, ou après. Nous sommes assis sur le bout de notre siège en attendant de voir ce qui se passera.»
Bien qu'un agent ait indiqué que certains joueurs des Thrashers se soient fait suggérer de changer leurs plans d'achat de résidence, Mason n'a rien entendu de tel.
L'athlète de 35 ans a signé un bail de location de deux ans sur sa résidence après avoir signé un contrat de même durée l'été dernier. Il a joué dans six villes différentes au cours de sa carrière et il pourrait bien déménager une autre fois.

«C'est l'un des rares éléments difficiles de ce boulot, a-t-il admis. Je suis assez chanceux pour jouer au hockey et c'est l'un des aspects avec lesquels vous devez négocier. Ça arrive au cours d'une carrière. C'est comme ça que ça fonctionne. Je l'ai fait aupravant, je peux le faire à nouveau.»
La possibilité de voir l'équipe déménager d'Atlanta vers Winnipeg lui procure des sentiments partagés. D'un côté, il se sent mal pour les partisans et les employés de l'équipe qui seraient laissés en plan, mais d'un autre côté, cela lui permettrait de réaliser un rêve.
«C'est certain qu'il y aurait de très bons côtés. De jouer au Canada est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. Ce serait vraiment bien. De jouer devant une salle comble à chaque soir serait incroyable.»
Les Thrashers ont terminé au 28e rang sur 30 clubs au chapitre des assistances la saison passée, avec une moyenne de seulement 13 469 spectateurs par match.
Même si l'équipe est en vente depuis un certain temps, la possibilité de quitter Atlanta n'a semblé bien réelle qu'au cours de la dernière semaine. Mason dit que c'est un sujet que les joueurs ont rarement abordé au cours de la saison. «Nous ne croyions pas que ça faisait partie de l'équation.»
Mason a disputé quelques matchs dans le vieux Winnipeg Arena dans la Ligue américaine et compte quelques amis en ville. Mais il n'a pas encore commencé à y chercher une résidence.
Ses coéquipiers et lui demeurent dans le noir et sont anxieux de connaître le fin fond de l'histoire.
«Jusq'à ce que ça arrive vraiment, c'est difficile de pencher d'un côté ou de l'autre, a-t-il ajouté. Ce sera intéressant de voir ce qui se passera au cours des prochains jours.»

Labeaume furieux
Le maire de Québec Régis Labeaume a déclaré vendredi qu'il serait antidémocratique que des députés bloquent la tenue d'un vote sur une loi spéciale visant à empêcher les contestations judiciaires.
À la station de radio CHOI-FM, M. Labeaume a ainsi fustigé sept députés qui pourraient déterminer l'avenir d'un projet de loi qu'il a réclamé pour protéger une entente conclue avec le conglomérat Quebecor pour la gestion d'un futur amphithéâtre.
Lors d'une entrevue matinale, le maire a jugé qu'il serait épouvantable qu'ils bloquent un vote de l'Assemblée nationale sur une loi spéciale visant à empêcher les contestations judiciaires.
Sept des 125 députés de l'Assemblée nationale ont exprimé des doutes quant à la nécessité d'accorder l'immunité à l'entente, que des juristes des Affaires municipales jugent illégale.
Étant donné que l'urgence de la demande de M. Labeaume entre en conflit avec le calendrier parlementaire, le consentement unanime de la Chambre est nécessaire pour que son projet de loi, parrainé par la Parti québécois, puisse cheminer jusqu'au vote.
En plus du gouvernement et de l'opposition péquiste, quatre députés adéquistes, deux députés indépendants et le député de Québec solidaire Amir Khadir ont donné un premier consentement jeudi pour l'étude du projet de loi en commission parlementaire.

Ces sept derniers députés ont cependant affirmé que leur consentement ultime n'est pas acquis. Dans le cas où un seul député refuserait, la tenue du vote serait impossible ce qui, selon M. Labeaume, compromettrait fatalement le projet d'amphithéâtre.
Sur les ondes de CHOI-FM, M. Labeaume a expliqué qu'il avait dû appeler les députés à l'aide parce qu'il est incapable de prouver à Quebecor qu'il a respecté les lois en lui accordant le contrat sans appel d'offres.
M. Labeaume soutient que son processus est légal, mais les juristes du ministère des Affaires municipales sont de l'avis contraire. (PC)
On a hâte à Winnipeg
Le maire de Winnipeg, Sam Katz, a indiqué que ce n'était qu'une «question de temps» avant que la transaction officialisant le transfert des Thrashers d'Atlanta à Winnipeg ne soit annoncée.
Katz a déclaré qu'une entente pour ramener le hockey de la LNH à Winnipeg «allait survenir».
Il dit comprendre que l'entente est conclue, mais que rien n'était encore signé, scellé et confirmé.
Il a aussi déclaré être en contact avec True North Sports and Entertainment (TNSE), la compagnie négociant l'achat des Thrashers. On lui a dit que rien n'était encore officiel.

«Je crois bien que ça va arriver et ç'aurait dû être annoncé depuis longtemps, a dit Katz. Les Jets n'auraient jamais dû quitter. (...) Après 15 ans, nous serons très heureux de les ravoir. Il n'y a aucun doute, les amateurs sont toujours là. L'appui corporatif est aussi là.»
TNSE négocie discrètement avec les Thrashers d'Atlanta pour déménager l'équipe au nord de la frontière. Mais malgré l'annonce jeudi soir qu'une entente était conclue, la LNH et True North ont tous deux déclaré que rien n'était encore décidé.
Le premier ministre s'en mêle
«Je pense que mardi pourrait être une journée intéressante, a laissé entendre le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger. Je crois qu'on devrait tous garder notre calme et voir ce qui se passera. En réalité, tant qu'une entente ne sera pas conclue, personne ne commentera. Nous avons toujours adopté une approche prudente dans ce dossier et si quoi que ce soit survient, vous serez parmi les premiers à le savoir.»
Ces appels à la prudence et ces démentis n'ont toutefois pas empêché les amateurs de hockey de Winnipeg de célébrer.
L'engouement pour le retour d'un club ne cesse de croître dans la ville et les partisans en sont déjà à tenter de trouver le nom d'équipe ou à se demander quand ils pourront acheter des billets. Certains ont même descendus dans la rue vêtus de chandails des Jets pour scander Go! Jets! Go!' jeudi soir.

Winnipeg a perdu ses Jets en 1996, quand l'équipe est déménagée à Phoenix pour y devenir les Coyotes en raison de problèmes financiers. Depuis, la ville s'est dotée d'un nouvel aréna, le MTS Centre, et prétend pouvoir de nouveau supporter une équipe de la LNH.
«Winnipeg aujourd'hui est bien différente d'il y a 15 ans», a précisé Katz.
Être témoin du retour du hockey de la LNH à Winnipeg pourrait être bien spécial pour Thomas Steen. Il a joué 14 saisons avec les Jets et il est maintenant conseiller municipal à Winnipeg. Il s'est effondré en larmes au moment de l'annonce du départ du club, en 1995.
Comme d'autres amateurs un peu sceptiques, il tente de ne pas trop s'emporter tant qu'une entente officielle ne sera pas annoncée. «Nous sommes passés près auparavant, a-t-il dit. J'essaie de ne pas trop m'exciter, mais je suis excité. Ça semble vrai cette fois.» (PC)