samedi 21 mai 2011

Amphithéâtre: Labeaume fustige les députés

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/amphitheatre-labeaume-fustige-les-deputes-77213.html


QUÉBEC - Le maire de Québec Régis Labeaume a déclaré vendredi qu'il serait antidémocratique que des députés bloquent la tenue d'un vote sur une loi spéciale visant à empêcher les contestations judiciaires.
À la station de radio CHOI-FM, M. Labeaume a ainsi fustigé sept députés qui pourraient déterminer l'avenir d'un projet de loi qu'il a réclamé pour protéger une entente conclue avec le conglomérat Quebecor pour la gestion d'un futur amphithéâtre.

Lors d'une entrevue matinale, le maire a jugé qu'il serait épouvantable qu'ils bloquent un vote de l'Assemblée nationale sur une loi spéciale visant à empêcher les contestations judiciaires.

Sept des 125 députés de l'Assemblée nationale ont exprimé des doutes quant à la nécessité d'accorder l'immunité à l'entente, que des juristes des Affaires municipales jugent illégale.

Étant donné que l'urgence de la demande de M. Labeaume entre en conflit avec le calendrier parlementaire, le consentement unanime de la Chambre est nécessaire pour que son projet de loi, parrainé par la Parti québécois, puisse cheminer jusqu'au vote.

En plus du gouvernement et de l'opposition péquiste, quatre députés adéquistes, deux députés indépendants et le député de Québec solidaire Amir Khadir ont donné un premier consentement jeudi pour l'étude du projet de loi en commission parlementaire.

Ces sept derniers députés ont cependant affirmé que leur consentement ultime n'est pas acquis. Dans le cas où un seul député refuserait, la tenue du vote serait impossible ce qui, selon M. Labeaume, compromettrait fatalement le projet d'amphithéâtre.

Sur les ondes de CHOI-FM, M. Labeaume a expliqué qu'il avait dû appeler les députés à l'aide parce qu'il est incapable de prouver à Quebecor qu'il a respecté les lois en lui accordant le contrat sans appel d'offres.

M. Labeaume soutient que son processus est légal, mais les juristes du ministère des Affaires municipales sont de l'avis contraire