| Sports - Hockey |
| Écrit par Marc de Foy |
| Jeudi, 27 janvier 2011 18:48 |
| Mise à jour le Jeudi, 27 janvier 2011 19:24 |
Le refus d’Evgeni Nabokov de se rapporter aux Islanders de New York fait jaser. Le vétéran gardien préfère rester chez lui, en Californie, plutôt que de joindre les rangs de la moribonde équipe new-yorkaise, qui l’a réclamé au ballottage après qu’il eut signé un contrat avec les Red Wings de Détroit.
Cette procédure s’applique lorsque le joueur en question a joué dans une autre ligue la même saison.
Nabokov a commencé la saison avec le SKA de Saint-Pétersbourg, mais l’expérience a vite tourné au cauchemar. La lucrative entente qui le liait à cette formation de la Ligue continentale (KHL) a été résiliée.
Les Red Wings lui ont offert un contrat d’une valeur de 570 000 $ pour terminer la saison à Détroit. Il connaissait les règles du jeu, mais avant que son nom ne soit soumis au processus de réclamation, il avait indiqué qu’il ne jouerait pour aucune autre équipe que les Red Wings.
Mal lui en pris car les Islanders, qui ont laissé partir Dwayne Roloson au début de janvier, ont exercé le droit de s’approprier ses services. Devant son refus, les Islanders l’ont suspendu.
Or, son compatriote Ilya Kovalchuk comprend très bien sa décision et lui accorde un appui total.
« Nabokov ne veut pas jouer pour les Islanders ? Et puis ? lance l’attaquant des Devils du New Jersey. Nous vivons dans un pays libre. Evgeni a le droit de disposer de sa destinée comme il l’entend. Il a pris la bonne décision. »
Kovalchuk n’a pas tort.
En théorie, Nabokov était joueur autonome au moment de son embauche par les Red Wings. Ses droits n’appartenaient à aucune équipe de la Ligue nationale. On peut le comprendre de vouloir choisir son équipe et de ne pas vouloir jouer pour les Islanders.
La faute des gardiens
Pour ce qui est de Kovalchuk, on peut se demander si les Devils lui offriraient encore la lune, si c’était à refaire. Protégé par un contrat d’une valeur de 100 millions de dollars pour une période de 15 ans, le joueur de 27 ans connaît la pire saison de sa carrière.
En 49 matchs, il montre une fiche de 14 buts et 15 mentions d’aide pour un total de 29 points, le tout assorti d’un vilain différentiel de moins 29.
« Les gardiens adverses jouent comme Vladislav Tretiak contre moi, plaide Kovalchuk, qui avait connu six saisons consécutives de plus de 40 buts, incluant deux supérieures à 50 buts, avant cette année.
« Par contre, il me reste 32 matchs pour rectifier le tir. Je me sens beaucoup plus à l’aise maintenant. En ce qui a trait à ma fiche défensive, je travaille fort pour corriger la situation. »
Hasek parmi les joueurs de la semaine !
Dominik Hasek est encore capable de belles performances, lui qui célébrera son 46e anniversaire de naissance samedi. Le vétéran gardien vient d’être choisi parmi les trois étoiles de la semaine dans la Ligue continentale.
Impliqué dans deux victoires du Spartak de Moscou, il a été presque parfait, conservant une moyenne d’efficacité de ,969 !
Hasek s’en tire très bien après un début de saison difficile. En 41 matchs, il montre une fiche de 20-17-3, un pourcentage d’arrêts de ,917 et une moyenne de 2,44 buts accordés.
En voilà un qui adore vraiment son métier.
Les Russes veulent voir les Rangers et les Capitals
La semaine dernière, cette chronique faisait état d’un projet de la LNH envoyé à la KHL concernant la présentation de matchs réguliers de la LNH et de rencontres de démonstration entre des formations des deux ligues, l’automne prochain en Russie.
Le circuit russe, par l’entremise de son président Alexander Medvedev, vient de faire connaître sa réaction à la proposition de la LNH.
« Le projet de la LNH ne nous satisfait pas de sorte que nous lui en avons fait parvenir de notre cru, indique Medvedev. Parmi la liste de cinq équipes que nous a soumis la LNH, seuls les Capitals de Washington et les Rangers nous intéressent. »
Idem, donc, pour les Sabres de Buffalo, les Oilers d’Edmonton et les Ducks d’Anaheim.
« Nous aimerions organiser six matchs entre des formations de nos deux ligues, dont cinq impliqueraient les Rangers », ajoute Medvedev.
Bizarrement, la KHL ne voudrait pas voir Alex Ovechkin dans plus d’une rencontre face à l’une de ses équipes. Les Capitals misent aussi sur Alexander Semin, à qui ils viennent d’offrir un nouveau contrat d’un an, et sur le jeune gardien Semyon Valarmov.
Les Rangers ne comptent qu’un seul joueur russe, soit le jeune Artem Anisimov. Le vétéran Ruslan Fedotenko est pour sa part Ukrainien.
Les villes candidates pour la tenue des matchs sont Moscou, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk, Oufa, Omsk, Podolsk et Minsk, en Biélorussie.
Simon refuse un échange
L’ancien dur à cuire de la LNH, Chris Simon, a refusé une transaction qui l’aurait fait passer du Vitiaz de Tchekhov au Dynamo de Moscou.
Le SKA de Saint-Pétersbourg vient quant à lui d’accueillir l’attaquant tchèque Petr Prucha. Ce dernier a été libéré par les Coyotes de Phoenix.
Enfin, le frère aîné d’Alex Radulov, Igor, s’est vu consentir un nouveau contrat du Severstal de Tcherepovets, qui l’a obtenu du Vitiaz de Tchekhov plus tôt cette saison.
Radulov ne totalise que deux points en 21 matchs, « mais il ne faut pas se fier à ces chiffres, fait valoir son ancien entraîneur Andrei Nazarov.
« On connaît tous le potentiel des frères Radulov. Igor avait marqué cinq buts en sept matchs à son premier essai dans la Ligue nationale avec les Blackhawks de Chicago. »
Mais c’était lors de la saison 2002-2003. Il n’a rien fait de bon depuis. Son frère cadet domine toujours les marqueurs de la KHL avec 70 points en 49 matchs.
Un champion russe à Mississauga
Le jeune attaquant Maxim Kitsyn, membre de l’équipe junior russe qui a remporté la médaille au championnat du monde présenté à Buffalo durant la période des fêtes, a décliné des offres des meilleures organisations de la KHL pour se joindre au St Michael’s Majors de Mississauga.
Sixième choix des Kings de Los Angeles au repêchage de 2010, il montre une fiche de trois buts et six mentions à ses huit premiers matchs dans la Ligue de l’Ontario.
« Mes coéquipiers canadiens ne m’en veulent pas pour notre victoire au championnat du monde, raconte Kitsyn. On s’entraide dans un but commun. Quant à ma décision de jouer au Canada, j’estime que c’est un pas en avant pour ma carrière. Dans la KHL, les équipes s’en remettent surtout aux vétérans, ce que je comprends très bien.
« Par contre, la progression des jeunes en souffre. À mon âge, c’est important de jouer beaucoup afin de gagner en maturité et d’acquérir de l’expérience. »
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