mardi 26 juillet 2011

Y-a-t-il collusion dans la LNH ?

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/y-a-t-il-collusion-dans-la-lnh-88476.html

(CKAC Sports) - Plusieurs observateurs du monde du hockey ont été surpris de ne pas voir certains jeunes vedettes du circuit Bettman ne pas recevoir d'offres hostiles depuis l'ouverture du marché des joueurs autonomes
Si plusieurs rumeurs faisaient état des convoitises que suscitaient Drew Doughty et Steven Stamkos, rien ne s'est matérialisé depuis le 1er juillet dernier.

Collusion dans la LNH?

Cela a conduit les journalistes Kevin Paul Dupont du Boston Globe et Steve Simmons du Toronto Sun se pencher sur le sujet. Et tous deux suggèrent la possibilité de collusion entre les directeurs généraux de la Ligue nationale pour expliquer cette absence d'offres hostiles.

Même s'il est difficile de prouver un tel phénomène, Dupont souligne que Donald Fehr avait déjà prouvé l'existence d'une telle « manigance » dans le baseball majeur à la fin des années 1980, alors qu'il représentait l'Association des joueurs.

La différence, cependant, était le nombre étonnamment faible de joueurs autonomes qui faisaient leurs valises entre 1985 et 1988.

Quant à savoir pourquoi Stamkos et Doughty n'ont pas reçu d'offres hostiles, il existe d'autres facteurs évidents.

Des facteurs qui influencent les signatures hostiles

D'une part, le coût élevé pour signer un de ces deux joueurs. D'autre part, la compensation qui doit être versée à l'équipe adverse. Ces deux facteurs peuvent rapidement calmer les ardeurs des d.g. les plus agressifs.

Dans sa chronique, Simmons avance que Stamkos «aurait sérieusement envisagé signer un contrat d'une saison, qui lui aurait rapporté 12 millions de dollars», mais que le Lightning aurait pu égaler l'offre.

Mises en garde

Sous l'actuelle convention, un seul joueur a signé une offre hostile: Dustin Penner en juillet 2007 est passée des Ducks d'Anaheim aux Oilers d'Edmonton. Il a accepté un pacte de cinq ans, contrat de 21,25 millions de dollars.

À cette époque, Brian Burke avait vertement critiqué son homologue Kevin Lowe, déclenchant une querelle sur la place publique.

Il y a deux ans, Dean Lombardi, l'architecte des Kings a publiquement alerté ses pairs qu'il avait non seulement égaler leurs «offres hostiles», mais qu'il allait répliquer de la même façon lorsque la possibilité allait se présenter.

Selon Lyle Richardson, du magazine The Hockey News, explique donc que ce n'est peut-être pas la collusion qui empêche les «offres hostiles», mais plutôt les coûts du marché, qui sont rendus dérisoires.

- D'après un texte de Lyle Richardson du Hockey News