(CKAC Sports) - Le directeur général des Blackhawks Stan Bowman n'a pas eu à travailler très fort lors de l'ouverture du marché des joueurs autonomes.
Il a certainement ajouté de la profondeur à sa défensive en Sean O'Donnell et Brett MacLean, de l'efficacité sur le jeu de puissance en Andrew Brunette...et un peu de caractère en Dan Carcillo.
Mais son dossier le plus important n'est pas encore réglé. Il s'agit de Patrick Sharp.
L'attaquant de 29 ans écoulera la dernière année d'une entente de quatre saisons qui lui rapporte un salaire annuel moyen de 3,9 millions $. Sharp a juré qu'il ne voulait jouer nulle part ailleurs qu'à Chicago, mais il n'acceptera quand même pas de jouer pour des peanuts.
La saison dernière, Sharp a inscrit un sommet de personnel de 34 buts et 71 points. Des chiffres semblables à ceux de Bobby Ryan (Anaheim) et de Mike Ribeiro (Dallas). Selon CapGeek, l'attaquant des Ducks touche un salaire annuel moyen de 5,1 millions $, alors que le Québécois des Stars gagne 5 millions $ en moyenne annuellement.
C'est là que les choses se gâtent pour Bowman. Il devra décider si Sharp appartient au noyau des Hawks - au même titre que les Jonathan Toews, Patrick Kane et Duncan Keith.
Et si c'est le cas, il devra sortir le chéquier.
Il a beau s'être débarrassé du juteux contrat de Brian Campbell, il n'a que trois millions $ à dépenser sur la masse salariale cette saison. Et à moins de gros changements, rien n'indique qu'il aura beaucoup plus d'argent la saison prochaine.
S'il veut garder Sharp dans son giron, le DG risque - comme il l'a fait après avoir remporté la Coupe Stanley - d'avoir à changer considérablement le visage de sa formation.
Avec NHL.com et CapGeek
