| Vendredi, 03 Juin 2011 11:43 |
Je prends quelques minutes aujourd’hui pour apporter 2 rectifications que je trouve importantes sur 2 sujets abordés ici, aujourd'hui et mercredi. En premier lieu, je reviens sur le texte de ce matin, « Le facteur Y » que vous pouvez retrouver ici. Pour avoir discuté avec un informateur près du dossier, j’ai un autre son de cloche de cette histoire d’entente entre Québécor et la ville de Québec et je suis plus apte à comprendre la raison qui amené le maire Labeaume à ne pas aller en appel d’offres. Lorsque la ville de Québec a décidé de se lancer dans le projet de la construction d’un amphithéâtre, elle avait bien sûr en priorité le retour de la NHL dans sa municipalité. Un simple coup d’œil a permis à M.Labeaume de se rendre compte que 2 seuls entreprises pouvaient tenter leur chance dans un processus d’appel d’offres, soient Québécor et Bell. |
Malgré ce que disent les gens de l’organisation du Tricolore, et par extension ceux de BCE, le retour des Nordiques ne leur ferait pas une grande joie. C’est une scission considérable du marché sur lequel ils ont présentement le monopole en tant que seul club de hockey professionnel d'envergure, au Québec. Inévitablement, le retour des Nordiques diminuerait leur emprise sur le marché québécois. Ça ne prend pas la tête à Papineau pour se rendre compte que de déposer une offre dans le dossier de l’amphithéâtre pour BCE est une façon simple de contrecarrer les plans de leur compétiteur Québécor. Deux pierres d’un coup, tu empêches la venue d’un club à Québec et tu préserves ton monopole en gérant à toi seul la venue d’artiste internationaux au Québec avec le Colisée et le Centre Bell.
C'est comme si vous aviez un stan à patates et que vous pourriez empêcher un concurrent de s'installer l'autre côté de la rue. Le feriez-vous?
Régis Labeaume a vu venir le coup et n’a pas utilisé le principe de l’appel d’offres normalement utilisé dans ce type de dossier de peur de voir le rêve du retour de la NHL mourir dans l’œuf... Ou plus précisément entre les mains de BCE.
En affaires, il n’y a pas d’amis et il n’y a surtout pas de risque inutile à prendre. Avec une chance sur deux que ton partenaire de danse obligatoire veuille te barrer le chemin vers ton but ultime, non, il n’y avait pas de chance à prendre!
Pour ce qui est de la légalité d'une telle façon de procéder, je ne peux pas me prononcer, la réponse n'étant pas entre mes mains...
Dans un deuxième temps, je reviens sur le texte de mercredi, « Qui sélectionnera Jonathan Huberdeau » que vous pouvez retrouver ici.
David, le lecteur qui nous a offert ce texte conclu avec ceci : « Quel impact gagner la Coupe Memorial quand c'est ton année de repêchage aura sur un joueur qui était déjà en hausse sur les classements intérimaires depuis le mois de décembre? » Voilà ma réponse!
Les dépisteurs vous diront que la coupe Memorial n'est pratiquement pas prise en compte pour le classement d'un joueur. Pourquoi? Simplement parce que les autres jeunes du classement, les autres qui sont dans le top 10, n'y sont pas nécessairement.
L'atteinte de ce tournoi n'est pas l'histoire d'un seul joueur, mais bien d'une équipe. Donc l'atteinte de celui ne peut servir à améliorer le classement d’un et baisser celui d'un autre. Ce sont les meilleurs clubs juniors au Canada et non pas les meilleurs joueurs du pays qui s'affrontent! La nuance est importante.
À l'inverse, un championnat du monde, où les meilleurs affrontent meilleurs, a une grande importance dans le classement des joueurs éligibles au prochain repêchage. Et je dis cela malgré que l'équipe canadienne est réputée pour être un club de 18 ans. Des joueurs comme Seguin n'auront jamais été au championnat des moins de 18 ans et il aura quand même été sélectionné très haut et atteint la NHL rapidement.
Bref, le jeu de Huberdeau à la Coupe Memorial ne lui a pas nui, loin de là... Mais ne l'a peut-être pas fait grimper non plus sur les listes des recruteurs! De toute façon, ces recruteurs le connaissent, Jonathan...
L'atteinte de ce tournoi n'est pas l'histoire d'un seul joueur, mais bien d'une équipe. Donc l'atteinte de celui ne peut servir à améliorer le classement d’un et baisser celui d'un autre. Ce sont les meilleurs clubs juniors au Canada et non pas les meilleurs joueurs du pays qui s'affrontent! La nuance est importante.
À l'inverse, un championnat du monde, où les meilleurs affrontent meilleurs, a une grande importance dans le classement des joueurs éligibles au prochain repêchage. Et je dis cela malgré que l'équipe canadienne est réputée pour être un club de 18 ans. Des joueurs comme Seguin n'auront jamais été au championnat des moins de 18 ans et il aura quand même été sélectionné très haut et atteint la NHL rapidement.
Bref, le jeu de Huberdeau à la Coupe Memorial ne lui a pas nui, loin de là... Mais ne l'a peut-être pas fait grimper non plus sur les listes des recruteurs! De toute façon, ces recruteurs le connaissent, Jonathan...
