vendredi 4 février 2011

Brodeur tient à finir sa carrière avec les Devils

http://www.ruefrontenac.com/sports/hockey/33134-brodeur-carriere-devils

Écrit par Pierre Durocher   
Jeudi, 03 février 2011 18:00
Mise à jour le Jeudi, 03 février 2011 10:18
Martin Brodeur a beau connaître la saison la plus difficile de sa carrière à l’âge de 38 ans, il ne pense pas à la retraite.
« Il reste un an à écouler à mon contrat et j’ai bien l’intention d’aider les Devils à effectuer un retour en force la saison prochaine », a-t-il fait savoir au cours de l’entrevue qu’il nous a accordée en début de semaine.
« Je suis convaincu que les choses iront mieux l’an prochain, a ajouté Brodeur. On ne vivra pas deux saisons de misère d’affilée. Une fois la saison 2011-2012 terminée, j’évaluerai la situation.
« Le fait qu’un conflit de travail plane à l’horizon pourrait influencer ma décision. Les chances qu’on se retrouve de nouveau en lock-out existent, malheureusement. »
Pas question de changer de camp
Des rumeurs ont circulé le mois dernier selon lesquelles Brodeur pourrait être échangé, étant donné que les chances des Devils de participer aux séries sont nulles.
« J’ai passé toute ma carrière avec les Devils et j’aimerais de tout cœur pouvoir la terminer dans cet uniforme, a-t-il confié. Ce serait une autre histoire si Lou Lamoriello ne voulait plus de mes services, mais ce n’est pas le cas. Il l’a d’ailleurs dit publiquement. »
Brodeur est comme un fils pour Lamoriello, qui est âgé de 68 ans. Certains observateurs croient qu’il pourrait devenir son adjoint, une fois sa carrière de hockeyeur terminée.
Martin Brodeur souhaite terminer sa carrière dans l'uniforme des Devils. Photo d'archives Rue Frontenac
« C’est une possibilité, a reconnu Brodeur. Un tel rôle pourrait m’intéresser parce que ce ne serait pas aussi accaparant que celui de directeur général.
« J’ai toujours aimé l’aspect business du hockey, ayant été mon propre agent. On verra bien. C’est encore loin, tout ça. »
Il a confiance en Kovalchuk
Le gardien se porte à la défense de Lamoriello, à qui on reproche d’avoir offert un contrat de 15 ans pour 100 millions de dollars à Ilya Kovalchuk.
« Je croyais sincèrement que nous avions fait de bons coups l’été dernier en mettant sous contrat des joueurs comme Kovalchuk, Anton Volchenkov, Henrik Tallinder et Jason Arnott », a dit Brodeur.
« Kovalchuk en a cependant arraché au début de la saison. C’est le genre de joueur qui a besoin d’être bien encadré et les choses se sont replacées avec l’arrivée de Jacques Lemaire, qui sait comment former de bonnes combinaisons à l’attaque.
Kovalchuk a retrouvé sa force en deuxième moitié de saison. On espère toujours qu’il deviendra un joueur d’impact pour nous. »
MacLean : pas le seul responsable
Brodeur ne lance pas la pierre à John MacLean, qui a été congédié le 23 décembre.
« Nos insuccès en première moitié de saison, quand la barque a coulé au fond, ne peuvent pas être imputés à un seul individu, a-t-il précisé. Nous avons tous notre part de blâme à porter, moi le premier pour n’avoir pas arrêté suffisamment de rondelles.
« Sur le plan défensif, Volchenkov a dû s’absenter pendant quelques matchs en raison du décès de son père, tandis que Colin White a été blessé. La perte de Zach Parise, opéré à un genou en novembre, fait extrêmement mal. On a employé, depuis le début de la saison, un total de 11 joueurs qui n’avaient aucune expérience de la LNH. Ce n’est pas une situation facile. »
Lemaire est capable de remettre les Devils sur la bonne voie, mais il a déjà confirmé qu’il ne sera pas de retour derrière le banc d’une équipe de la LNH la saison prochaine