Les contacts physiques font peut-être partie du hockey depuis de très nombreuses années, mais Hockey Québec a décidé d'uniformiser leur enseignement au niveau Pee-Wee à la grandeur de la province à compter de cette année.
Cette décision de l'organisme qui régit les ligues de hockey du Québec s'appliquera au sein des niveaux AA, BB et CC et devrait toucher environ 4 000 joueurs âgés de 11 à 12 ans, selon son directeur général, Sylvain Lalonde.
En entrevue, il a assuré qu'il ne s'agissait pas d'une première étape qui pourrait éventuellement mener à un changement de la réglementation, rappelant que plusieurs études ont déjà prouvé que l'enseignement précaire des mises en échec pouvait augmenter les risques de blessures pour les joueurs.
M. Lalonde a tenu à rappeler que l'application des règlements ne changerait pas, précisant que le contact physique a pour objectif de bloquer ou entraver, sans contrevenir aux règles, la progression du porteur de la rondelle.
Selon M. Lalonde, il s'agit d'une notion bien différente de la mise en échec corporelle, où un joueur peut utiliser différentes parties de son corps afin d'initier un contact avec un rival.
Au Québec, l'enseignement de la mise en échec corporelle débute au niveau Bantam (13 et 14 ans), alors que dans le reste du Canada, elle est permise dès le niveau Pee-Wee.
M. Lalonde a indiqué que des séances d'information auront lieu avec des joueurs, entraîneurs, arbitres et parents au cours des deux prochains week-ends afin de fournir aux personnes concernées toute l'information nécessaire.
Il estime que cette initiative a déjà eu des répercussions ailleurs, affirmant que USA Hockey, qui autorisait la mise en échec corporelle au niveau Pee-Wee, avait changé sa réglementation en juin dernier, optant pour une stratégie similaire à celle de son pendant québécois.
