vendredi 12 août 2011

Comment impressionner les entraîneurs durant un camp de sélection

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(Sherbrooke) Plusieurs camps de sélection des équipes de hockey et de football de la région se mettront bientôt en branle, si ce n'est déjà fait. Les prochains entraînements seront plus qu'importants pour de nombreux jeunes joueurs qui souhaitent percer l'alignement ou simplement conserver leur poste. Mais quelle attitude doit-on adopter pour impressionner les entraîneurs?

Le nouveau capitaine de l'équipe de hockey des Cougars du Collège Champlain, Benjamin Martin, a rapidement su faire sa place avec sa formation collégiale.

Martin est présentement en plein camp d'entraînement des Cougars. Son deuxième. Il est donc entouré de recrues qui espèrent obtenir une place au sein de son équipe.
Martin n'hésite d'ailleurs pas à offrir quelques conseils aux joueurs qui doivent se soumettre à ces tests de sélection et se faire connaître.

«J'ai évidemment participé à plusieurs camps depuis que je suis jeune et jusqu'à maintenant, ma formule a assez bien fonctionné. Je crois qu'il ne faut pas seulement se fier à notre talent lors des camps. On doit adopter une bonne éthique de travail. Il ne faut pas avoir peur de s'impliquer et de s'intégrer rapidement au groupe», explique celui qui a débuté son parcours chez les juniors avec les Remparts de Québec.
Selon lui, que ce soit au football, au soccer, au hockey ou tout autre sport collectif, la recrue devra sortir de sa zone de confort et tout donner pour attirer l'attention des coachs.

«Mais il ne faut pas trop en faire non plus. On doit toujours offrir le plus grand effort sans laisser la nervosité avoir le dessus, ce qui peut nous pousser à vouloir trop en donner. Ça arrive surtout chez les plus jeunes», croit-il.
Selon son coéquipier Janick Asselin, il serait primordial de mettre en valeur ses points forts sur le jeu et à l'extérieur de la glace.

«Il ne faut pas essayer d'être celui que l'on n'est pas. Dans mon cas, je ne suis pas le plus gros du circuit. Je ne me mettrai donc pas à frapper tout le monde dans le camp ou durant les parties de la saison, ce qui ne m'empêche pas de jouer de façon agressive puisque c'est mon style de jeu», lance l'attaquant des Cougars, du haut de ses 5 pieds et 5 pouces.

Bref, si un joueur ne possède pas les meilleurs mains, inutile de vouloir tenter de déjouer tout le monde sur la glace.

«De toute façon, l'entraîneur a souvent ses propres critères de sélection, et parfois, il recherchera des aptitudes bien précises. Si le jeune n'est pas un joueur de finesse, mais plutôt un grinder, et que l'entraîneur recherche justement ce type de joueur, ça ne lui sert à rien de tenter de faire dans la dentelle. Il ne le sait peut-être pas encore, mais il n'a qu'à rester lui-même et il sera choisi!» croit Janick Asselin.

Le défi de l'entraîneur

De son côté, l'entraîneur est entouré des différents membres de son personnel qui épient à leur façon les candidats au camp.

Chacun possède une tâche bien précise et à la fin de chaque entraînement ou partie, les adjoints partagent leurs observations avec l'entraîneur.

Dans son cas, Judes Vallée a devant lui 45 joueurs au camp. La moitié d'entre eux seront bientôt coupés.

Vendredi, il devra dresser le portrait de sa prochaine formation. Ce moment constitue l'un des plus difficiles et ingrats du métier d'entraîneur.

Après avoir perdu ses cinq joueurs de 20 ans, qui ont terminé leur stage dans le junior AAA, Vallée espère voir les vétérans prendre leur place et de nouvelles recrues prêtes à faire le grand saut.

«On est contents de ce que l'on voit jusqu'à maintenant, avoue-t-il. Après la journée de vendredi, il y aura encore quelques choix à faire, dont celui concernant nos gardiens, puisque d'autres joueurs pourraient se présenter à la fin des camps du junior majeur.»