dimanche 6 février 2011

Le Canadien gagne encore…

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Quand tu as suivi les 10 derniers matchs de la galerie de presse, que tu n’a joué que deux fois lors des 15 dernières parties de ton équipe et que tu serais encore rayé de l’alignement si James Wisniewski n’était pas knockouté par une grippe, tu t’assures de ne pas faire de vague, de ne pas faire d’erreur, de ne surtout pas coûter de but à ton équipe.

«J’avais hâte de jouer. Ça commençait à être long d’attendre», a convenu Picard après le match.
Alexandre Picard a fait tout le contraire samedi.
Non ! Il n’a pas coûté de but à son équipe, car c’est par un jeu blanc de 2-0 que le Canadien a disposé des Rangers de New York pour une troisième fois cette saison.
Habituellement effacé, Picard a jeté les gants en début de match devant Sean Avery, il a récolté une passe sur le premier but de son équipe, le 7e de la saison de Scott Gomez, et il est passé à un but de réaliser un tour du chapeau à la Gordie Howe.
Comment expliquer pareille performance de Picard ?
On veut bien. Mais une bagarre en prime… Pourquoi ?
«D’abord parce que c’était Avery – un des joueurs les plus détestés de la LNH – et parce qu’il a profité du fait que j’étais vulnérable couché sur le dos sur la patinoire pour me mettre les mains dans le visage. Ce n’est pas mon genre de me battre, mais à un moment donné, il y a des limites», a ajouté le défenseur gatinois.
Sans rien casser, Picard a abattu du bon boulot en compagnie de Yannick Weber. Est-ce que ce sera suffisant pour affronter les Devils dimanche après-midi ?
Non ! À moins que James Wisniewski ne soit encore K.-O. par la grippe.
Mais Picard peut au moins se dire qu’il a rempli un mandat important samedi : disputer un bon match, tenir avantageusement son bout sur la patinoire en dépit du fait qu’on l’a sorti du placard en dernier recours.

C’est ça de gagné.
Parlant de gagner, le Canadien gagne à un rythme surprenant depuis qu’il a célébré son réveillon du jour de l’an avec une victoire de 3-2 en prolongation aux dépens des Panthers de la Floride.
Le Tricolore a 10 victoires à ses 15 derniers matchs. Mieux encore, il n’a encaissé que deux défaites en temps réglementaire. Ce qui veut dire qu’il a récolté 23 points sur les 30 disponibles.
Ce n’est pas rien. En fait, c’est énorme.
Ça permet au Canadien de s’approcher à deux points des Bruins ont perdu 2-0 à San Jose samedi après-midi.
Ça permet aussi au Tricolore de se donner trois points d’avance sur les Blue Shirts avec deux matchs en mains.
Mieux encore, le Canadien se réveillera avec une avance de 9 points sur les Hurricanes de la Caroline s’ils perdent ce soir contre Atlanta.
Et s’ils gagnent, le Canadien aura 8 points d’avance sur les Thrashers…
Ça devrait rassurer ceux qui craignent encore que le CH ne soit pas des séries et ça devrait refroidir les ardeurs de ceux qui souhaitent que le Canadien les rate…
En plus, avec son gain contre New York, le Canadien a maintenant un dossier de 18-6-4 à la maison. Ces 40 points récoltés au Centre Bell approchent le Tricolore à un point seulement des Canucks de Vancouver qui sont premiers dans la LNH au grand complet à domicile.
Et Carey Price ?
Sans tambour ni trompette, sans miracle ou coup de chance, il a signé sa 26e victoire de la saison, sa 6e par jeu blanc cette saison, sa 9e en carrière.
Peu occupé en première et deuxième périodes, Price s’est signalé en troisième avec 19 arrêts.
«C’est un gros chiffre, mais honnêtement, il n’y avait pas beaucoup d’occasions de marquer derrière ces 19 tirs», a convenu le gardien du Canadien.
Oh ! Il y a bien eu cette rondelle qui a glissé sous son bras droit pour ensuite stopper à quelques pouces de la ligne rouge. «Elle n’avait plus vie. J’ai eu le temps de mettre main et mon bâton derrière. En plus, Weber l’a vite dégagé. À part ça, tout c’est bien passé», a commenté bien calmement la première étoile de la rencontre.
Si j’étais partisan du Canadien et un brin chauvin comme le sont bien des fans du CH, j’écrirais comme ça, que cette troisième période n’a été rien de plus qu’un bon échauffement pour le duel face à Martin Brodeur qui attend Price dimanche après-midi au Centre Bell.
Je vais me contenter de le penser…
Mais je peux vous confirmer que Price sera devant le filet du Canadien. Pour les Devils, je n’en ai pas la certitude. Mais bon ! Comme Martin Brodeur a obtenu congé vendredi dans la défaite de 3-2 des Devils aux mains des Panthers de la Floride et considérant sa très nette domination chaque fois qu’il prend possession du Centre Bell – il a d’ailleurs blanchi le CH 3-0 plus tôt cette saison – je serais prêt à gager pas mal de huards que Brodeur sera le deuxième Martin à croiser le Canadien en deux jours…
J’en suis plus convaincu que je le suis des chances de victoire de mes Steelers au Super Bowl.
Quoi dire du match Canadien-Rangers ?
Que c’était un match de coachs! Du jeu serré, beaucoup de stratégies, de sélection de trios contre d’autres trios. Ça n’a pas donné du jeu très excitant, mais c’est plaisant à voir de temps en temps.
Chose certaine, on ne peut pas dire que le match s’est décidé en avantage numérique. Car lors des quatre attaques massives des Rangers, c’est le Canadien qui a profité des meilleures occasions de marquer.
La même chose s’est produite lors des deux attaques à cinq du Canadien. Ce sont les Rangers qui ont le plus menacé.
Cela dit, il faut rendre hommage à Hal Gill qui a été sensationnel en défense lors de ces quatre désavantages numériques.
Quoi dire de plus ? Scott Gomez a marqué. Ça n’arrive pas souvent alors on va le souligner. Gomez s’attire toutes sortes de critiques. Certaines justifiées, d’autres moins. Mais il n’est pas aussi lamentable qu’on voudrait le croire.
Les gens ont la critique facile des fois.
Sur le clavardage pendant le match, un partisan soulignait en gras sa grande inquiétude parce que le Canadien n’avait pas battu un adversaire autre que les Sénateurs d’Ottawa par plus d’un but depuis son gain de 5-1 au New Jersey le 2 décembre dernier.
Je veux bien. Mais le Canadien gagne ses matchs. S’il les perdait, je comprendrais l’inquiétude, mais quand on est rendu à minimiser les victoires parce qu’elles ne sont que par un but, il me semble qu’on creuse creux. Trop. Et pour rien…
D’ailleurs, je m’en voudrais de ne pas reprendre la remarque d’un autre amateur qui a souligné que les buts supplémentaires étaient, au fond, des buts gaspillés.
Ce qui n’est pas tout à fait faux…
Anyway !
Tomas Plekanec a profité d’une cage déserte pour marquer son18e de la saison et permettre au Canadien de gagner par un coussin plus confortable qu’un petit but. Ça lui a aussi permis de récompenser un bon match. Un autre. Avec cinq tirs au but.
Andrei Kostitsyn a lui aussi obtenu cinq tirs.
Le but de Plekanec m’a permis de relever une statistique que je n’avais pas relevée cette saison : c’était seulement le deuxième but dans un filet désert marqué par le CH cette saison.
Il en a accordé quatre.
Autres chiffres : Brian Gionta devra attendre un peu pour célébrer son 200e but dans la LNH. Il a frappé le poteau hier, mais passer proche, ce n’est pas assez…
C’est ça qui est ça.
Bon samedi soir.

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